Rubenia Timmerman, quel est ton parcours ?

Dolce Group : Bonjour Rubenia Timmerman, pouvez-vous vous présenter pour tous ceux qui vous découvriraient à travers cette interview ?

Rubenia Timmerman : Bonjour Dolce, je suis une autrice belge de bientôt 38 ans, qui vit à Bruxelles. Je travaille comme Communication Manager dans une PME bruxelloise spécialisée dans la technologie et j’écris en parallèle. Je suis également une grande lectrice de tous les genres, même si j’écris principalement du fantastique/urban fantasy/anticipation. Je me définis comme une épicurienne: j’aime bien manger, j’adore voyager, naviguer, découvrir, je m’intéresse à énormément de sujets (l’astronomie, la savonnerie, la rénovation de maison, l’écriture bien entendu, l’histoire, les mythes et légendes, etc.). En bref, je ne m’ennuie jamais, tout m’inspire et alimente la machine à imagination qu’est mon cerveau. Celui-ci est plutôt fatiguant, parce qu’il fonctionne 7/7 24/24! Mais c’est grâce à lui que je peux faire vivre ma passion: écrire et raconter des histoires, ce que je fais depuis que j’ai appris à écrire. 

DG : Vous avez par le passé sorti plusieurs textes, lesquels ?

RT : Mon premier roman Au-delà est publié en 2016 aux éditions Edilivre. Il raconte le voyage de Gabriel, jeune homme malvoyant, au Paradis et en Enfer. En effet, deux anges lui demandent son aide pour sauver l’Eden, qui est en péril. Je lui réserve d’ailleurs un petit lifting cette année-ci. Légende indienne suit en mai 2021 aux éditions Chloé des Lys. C’est une histoire d’amour et d’aventure, sur fond de mythologie nordique, où l’on croise des créatures que nous pensions exister uniquement dans les légendes. Je participe à un concours de nouvelles d’anticipation la même année, et mon texte Les oiseaux est retenu dans le recueil d’Adeli, paru en janvier 2022. Le défi était de commencer par une phrase bien précise. C’est mon premier contact avec le genre anticipation. Cette année, j’ai eu la chance de croiser mon éditrice à un salon du livre en Belgique. J’ai envoyé mon roman aux éditions Dolce, qui l’a tout de suite retenu. Grâce à toute une série de coups de chance, A l’ombre de la lune paraîtra le 29 août 2023. Qu’est-ce que j’ai hâte de l’avoir en main et de pouvoir vous le présenter! Pour les curieux, c’est une suite indirecte de Légende indienne. D’autres projets d’écriture sont en cours pour le moment!

DG : Qu’attendez-vous de la reprise des salons ? Pensez-vous toucher un public différent depuis vos dernières expériences de salon ou de dédicaces ? D’ailleurs pouvez-vous aussi nous parler de vos précédentes expériences en salon ? 

RT : J’aime beaucoup les salons. C’est l’occasion de croiser des auteurs et des lecteurs, de créer du lien, de pouvoir discuter de bouquins, mais aussi de pleins d’autres sujets. Puisque j’écris du fantastique, je voudrais naturellement continuer à toucher le public qui se laisse emporter par ce genre. Donc non, je ne pense pas que mes expériences en salon aient un impact dans cet objectif. Si j’adore le côté humain lié aux salons, je n’ai malheureusement pas vraiment de résultats au niveau des ventes jusqu’à aujourd’hui. Si cela pouvait changer dans le futur, ce serait naturellement un chouette bonus. 

DG :Vous écrivez du fantastique, pourquoi ce style plutôt qu’un autre ? 

RT :Pour moi, les livres doivent nous emmener ailleurs et nous faire oublier un instant le quotidien. Pour cela, je trouve que le fantastique coche toutes les cases. Je suis aussi passionnée par les mythes, contes et légendes, qui sont peuplés de fées, d’esprits et de créatures extraordinaires. Si c’est le genre dans lequel j’ai besoin d’écrire pour le moment, j’ai pour projet de diversifier les genres et de toucher à la romance, au récit de vie, à la SF et pourquoi pas, un polar ou un policier.

DG : Vous avez déjà édité par une autre maison d’édition que retenez-vous de chacune de vos expériences ? Cela a sans doute fait évoluer votre style, si oui, en quoi ?

RT :Mes deux premières expériences n’ont eu aucun impact sur mon style, puisqu’il n’y a pas eu de travail éditorial. Par contre, elles m’ont permis d’identifier ce que je cherchais chez un éditeur.  

DG : Pourquoi avez-vous choisi Dolce Éditions pour publier plusieurs de vos histoires ? 

RT : Il y a plusieurs raisons à cela: tout d’abord, la transparence des éditeurs (oui! j’ai la chance d’en avoir 2 pour A l’ombre de la lune!), leur enthousiasme et leur gentillesse, la qualité des échanges, le réseau (médias, librairies, etc.) et l’assurance de voir mon roman publié non seulement en papier, mais aussi en ebook et surtout en audio book. 

DG : Vous vous êtes vraiment investi dans l’aspect éditorial d’À L’OMBRE DE LA LUNE sur lequel vous travaillez encore avec vos éditeurs, pouvez-vous nous raconter un peu comment ça se passe en « coulisses » pour les auteurs qui seraient tentés de nous soumettre leur manuscrit ou pour des lecteurs curieux ?

RT : C’est très simple en fait. Tout d’abord, je trouve important de rappeler que l’objectif que nous visons est le même: sublimer le texte, le rendre meilleur et plus agréable pour le lecteur. N’ayant pas encore expérimenté le travail éditorial, nous avons travaillé ensemble sur le premier chapitre de mon roman. Après avoir compris les éléments que je devais relever et, au besoin, retravailler et de quelle manière (répétitions de vocabulaire, meilleure utilisation de synonymes, phrases longues, tournures impersonnelles etc.), j’ai repris le roman de mon côté, par trois chapitres. Attention, il n’y a aucun changement de fond, juste de forme! Je proposais les modifications, mes éditeurs me faisaient des suggestions (j’insiste sur ce mot!), lorsqu’ils pensaient que je pouvais améliorer tel ou tel passage. A moi alors d’accepter ou non. J’ai apprécié le dialogue avec eux. Le travail éditorial a en fait été extrêmement rapide, grâce à la réactivité et à l’enthousiasme de tout le monde. 

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